28 Février 2011

Destructions dans le centre de Christchurch

Les dégâts consécutifs au séisme du 21 février se révèlent sur cette image satellite de Christchurch, en Nouvelle-Zélande.
Crédits : Digital Globe - Map produced by SERTIT

Interprétées par l’équipe de cartographie rapide du SERTIT (Service Régional de Traitement d'Image et de Télédétection) de Strasbourg, les images des satellites Worldview-2 et Geoeye-1 acquises le 23 février 2011 montrent que ce sont surtout certains immeubles du centre fortement urbanisé de la deuxième ville du pays qui ont été touchés. 120 bâtiments gravement endommagés ont ainsi pu être répertoriés depuis l’espace.

Le séisme, d’une magnitude de 6,3, semble en effet avoir eu le plus de répercussion à la fois sur les bâtiments modernes de grande hauteur et sur les bâtiments historiques en brique, comme la cathédrale de Christchurch. Selon la fréquence des vibrations qu’ils engendrent, les séismes endommagent en effet préférentiellement des bâtiments de taille donnée, lesquels entrent en résonnance avec ces vibrations.

Cette carte a été établie en moins de 6 h après mise à disposition des images de l'événement dans le cadre de la Charte Internationale « Espace et Catastrophes majeures » qui a fêté ses 10 ans en octobre dernier.

Le déclenchement de la charte ayant en l’occurrence été demandée par la Protection Civile française suivie par la protection Civile Néo zélandaise ; c’est le CNES qui assurait la coordination des opérations spatiales avec le soutien du projet de réponse à l'urgence SAFER appartenant au cadre GMES de la commission européenne.

Le bilan humain du séisme de Christchurch se porte aujourd’hui à 148 morts et une cinquantaine de disparus.

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