27 Décembre 2006

Voyageurs des sables Six lycéens contribuent à l’observation de la désertification

Engagés sur les pas de l’explorateur Stéphane Lévin, les 6 lycéens « Voyageurs des Sables » prennent la mesure d’une aventure unique mais exigeante. A 20 jours de leur départ, après avoir tutoyé le rêve, ils sont entrés dans la réalité pour intégrer des notions scientifiques et techniques, subir un entraînement intensif et tester leur résistance en milieu isolé. Confiants, impatients, même, les 6 Voyageurs des Sables s’apprêtent à vivre 12 jours en conditions extrêmes, mais pas seulement.
15 mars 2007

« Si ce projet rencontre un réel succès c’est qu’il répond à une attente actuelle, vérifier sur le terrain les conséquences du réchauffement climatique ; cette expérience est d’utilité citoyenne », dit Bernard Burel, Directeur Général de la Cité de l’Espace, lors du dernier point média avec les jeunes qui s’est tenu hier.

Une mission de témoins

Cette utilité citoyenne, ils en acceptent la charge au travers des thématiques scientifiques et technologiques qu’ils ont choisi de servir : géolocalisation pour Romain, télémédecine pour Elodie, communication haut débit pour Tiffany, analyse des sols et des eaux pour Guilhem, campagne de mesures pour Nathalie, photos panoramiques pour Valentin.
Enthousiastes, ils ont pleinement conscience de la responsabilité qui les attend : « Nos partenaires nous confient des protocoles qui peuvent aider à faire émerger des applications très concrètes » disent-ils.
Au plan plus général, ils avouent leur hâte à croiser leurs données avec celles de missions mythiques pour eux comme Parasol ou Calipso, à approcher le futur programme GMES ou tester en condition opérationnelle la combinaison des moyens télécom, imagerie numérique et navigation par satellite.

Ils ne perdent pas de vue la finalité de l’aventure : leur contribution à la meilleure connaissance du réchauffement climatique. « Si nous pouvons aider à la caractérisation du désert, nous apporterons une petite pierre à la recherche sur la désertification ».

Leur terrain d’exercice est défini : un village de l’extrême sud marocain, menacé de disparition, ensablé par le désert qui avance.

Un direct dès le 6 avril

Avec Voyageurs des Sables, d’autres jeunes ont pris un ticket pour le rêve. Stéphane Lévin a rajouté un module « communication » à la préparation, une manière de rendre compte de façon plus réactive, plus vivante à « ceux qui sont frustrés de rester sur le quai ».

Dès le 6 avril, à 16 h, heure française, les Voyageurs des Sables donneront leur 1ère visioconférence. Chaque jour, jusqu’au 12 avril, la Cité de l’Espace de Toulouse sera le QG de la mission et livrera images et commentaires sur l’état des aventuriers, mais aussi sur celui du désert.

Au-delà des protocoles, il faut voir aussi dans cette communication renforcée une réponse à l’engouement suscité par cette aventure unique. Les proviseurs des 3 lycées impliqués, le corps enseignant tout entier reconnaît la plus value pédagogique des Voyageurs des Sciences. « Cette participation des uns, suscite l’enthousiasme de tous ; elle crée des liens avec le monde de la recherche, réactive l’intérêt pour les sciences et fait toucher du doigt l’incroyable étendue des techniques spatiales », dit un proviseur.

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