27 Juin 2007

Calisph’Air/Voyageurs des Sciences - La science, c’est pas sorcier.

Le 4 juin dernier, 150 jeunes ayant participé au programme se sont réunis à Toulouse pour présenter leurs résultats, tandis que 200 de leurs camarades participaient à l’évènement en téléconférence.
Ils sont revenus en détail sur la journée emblématique du 7 avril 2007, au cours de laquelle les mesures de teneur en aérosols réalisées par les classes en France et au Maroc ont pu être comparées très fructueusement avec celles des satellites AQUA et CALIPSO. Ce croisement des données a confirmé la présence d’aérosols sur la zone Centre-Ouest de la France, ainsi qu’au-dessus du Maroc.

Parmi les nombreux autres temps forts qui ont marqué cette journée du 4 juin, citons la présentation de l’Aéroatmolux, une expérience scientifique très originale mise au point par un groupe d’élèves de 3eme du collège Marguerite de Navarre de Pau.
En observant le comportement d’un faisceau lumineux traversant des aérosols en suspension, l’Aéroatmolux permet de déduire les caractéristiques de ces aérosols.

Principe de l'Aéroatmolux, mis au point par un groupe d’élèves de 3eme du collège Marguerite de Navarre de Pau.

Un projet aussi motivant que porteur

Pour Jean-Noël Puig, professeur de SVT qui avec Aline Abadie, professeur de Sciences Physiques, a supervisé le travail de ces élèves, « ce projet, en prise directe avec le réel, s’est avéré extrêmement motivant.
Les élèves ont pu voir qu’elles étaient aptes à gérer un projet dans le long terme et à comprendre comment fonctionnait une expérience scientifique. Le fait de participer à un projet impliquant d’autres jeunes à travers le monde les a également beaucoup responsabilisées. » Des efforts récompensés au 3e forum des jeunes et de l’espace de Palaiseau, où l’Aéroatmolux a remporté le 1er prix dans la catégorie collèges.
Progressivement, toutes les données recueillies en classe seront croisées avec celles des satellites, puis mises en ligne sur le site Internet du programme.

Bien avant l’achèvement de cette partie scientifique du projet, le volet pédagogique a déjà largement fait la preuve de sa pertinence. Comme le confie Jean-Noël Puig, « Grâce à Calisph’Air/Voyageurs des Sciences, certains de nos élèves, en difficultés sur le plan scolaire, ont pu se remotiver et sortir de la spirale d’échec dans laquelle ils s’étaient enfermés. Cette expérience a montré le rôle positif d’un travail en groupe et de l’entraide autour d’un projet commun. »

Preuve que comprendre comment chacune de nos actions peut influer sur le futur de la planète, c’est encore la meilleure façon de se construire un avenir.


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